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A mon Prince : C'était en 1162 à Damas
A mon Prince : C'était en 1162 . . . à Damas
Je me trouvais en compagnie de chevaliers francs avec un certain Amaury venu négocier la libération d'un Templier
Très vite, des cavaliers nous ont encerclés et faits prisonniers Je me prénommais Isabel mais j'étais vêtue comme un homme ; je vivais depuis peu dans un quartier chrétien ; nous étions en 1162
Nous avons été conduits au Palais du Sultan que les chevaliers francs nommaient Noradin ce prince était très respecté
Les hommes ont été libérés rapidement et certains proches du sultan ont remarqué que j'étais une femme et m'ont provisoirement enfermée dans les appartements de cet homme
Trois femmes sont venues me préparer j'ai très vite compris qu'il s'agissait de la mère du sultan et de deux femmes de confiance j'ai été vêtue de tissus d'apparât et emmenée auprès de Noradin ; ces femmes ne nm'aimaient pas c'étaiit pour moi une évidence , j'étais blonde aux longs cheveux et j'avais de grands yeux bleus ; je n'appartenais pas au monde musulman mais au monde chrétien !
J'étais à nouveau seule dans une pièce arborant de sublimes mosaïques sur les murs et le sol
Un homme enrtra dans cette pièce je m'agenouillais et baissais les yeux
Il pris ma main et et me releva Il retira mon voile et nos yeux se croisèrent J'eus l'impression de le connaître ainsi que ses grands yeux noirs et cela depuis toujours
Il a touché mes cheveux et nous sommes restés face à face sans un mot pendant un temps qui dura une éternité
Les jours ont passé et malgré ses nombreuses occupations il prenait chque jour le temps de venir me voir et de prier , c'était un croyant sincère et dévoué
Il voulu m'épouser et me faire venir auprès de ses gens de confiance
Sa mère et ses dames de compagnie me préparaient pour la cérémonie et me firent boire des boissons sucrées
En arrivant dans la grande salle où Noradin se touvait j'eus des étourdissements et en m'agenouillant devant lui, j'ai perdu conscience
C'est à cet instant que j'ai compris que je venais de mourir empoisonnée !
Mon corps fut transporté dans une pièce et Noradin vint près de moi ; il pleurait et j'entendis ses mots : "Je te promets de te retrouver dans un ailleurs"
Il meurmura : "Me faudrait-il mille vies, rien ne m'empêchera de te retrouver ô toi mon Isabel , du royaume des morts je reviendrai sans cesse"
C'était en 1162 .... à Damas !
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